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dc.contributor.authorAndreassen, Helene N.
dc.contributor.authorLyche, Chantal
dc.date.accessioned2017-05-10T08:13:26Z
dc.date.available2017-05-10T08:13:26Z
dc.date.issued2017
dc.description.abstractLa maîtrise de la variation phonologique en L2/L3 constitue une partie intégrante de la compétence de l’apprenant (Bayley & Regan 2004) qui vise à une production quasi native. L’acquisition de la variation n’intervient que tardivement dans l’apprentissage et se voit souvent freinée par la pauvreté du stimulus (Lyche & Detey 2016). La question de la variation se situe ainsi au cœur de l’acquisition d’une L2/L3 qu’il s’agisse de la production ou de la perception où un ensemble d’études mettent à jour l’intérêt d’un input à fort degré de variabilité dans l’entraînement perceptif sur le plan phonético-phonologique (pour une revue, voir Detey 2009). Dans ce travail, nous envisagerons l’acquisition du schwa chez des apprenants norvégiens. Le schwa s’impose avec la liaison comme un phénomène hautement variable qui intervient directement dans les problèmes de perception du français L2/L3 (Stridfeldt 2005). De nombreuses études consacrées à l’acquisition de la liaison montrent que la liaison variable ne s’acquiert qu’à un stade avancé de l’apprentissage (Howard 2013), mais peu d’études ont porté sur l’acquisition du schwa, ce qui pourrait s’expliquer selon Hannahs (2007 : 69) par le fait que « the conditioning factors surrounding variable schwa are not exclusively phonological – a not inconsiderable role is played by other factors such as style, register, formality and sociolinguistic context ». Sur la base de deux corpus d’apprenants norvégiens, celui de Tromsø (16 locuteurs, niveau A2) et celui d’Oslo (7 locuteurs, niveau B1/B2), nous présenterons des données sur le taux de présence et absence du schwa dans la parole conversationnelle après avoir brièvement envisagé le traitement fourni par les manuels et la question de l’input. Nous nous limiterons aux deux positions dans lesquelles la présence d’un schwa phonologique est incontestée en français L1 : dans un monosyllabe et dans la syllabe initiale de polysyllabe. À l’aide du codage IPFC-schwa en cours de développement (Racine, Detey, & Andreassen 2015), nous examinerons l’impact possible de deux facteurs phonologiques, notamment celui du contexte segmental et celui du contexte phonotactique gauche (Andreassen & Lyche 2016). Nous mettrons en évidence des parallèles avec l’acquisition de la liaison (Andreassen & Lyche 2015), présenterons les différents stades d’apprentissage et soulignerons le lien étroit entre acquisition syntaxique et acquisition phonologique.en_US
dc.descriptionPresentation at "L’apprentissage du français et du norvégien", OFNEC, Crisco, Université de Caen, 26 janvier 2017.en_US
dc.identifier.cristinIDFRIDAID 1448326
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/10037/11004
dc.language.isofraen_US
dc.publisherUiT The Arctic University of Norwayen_US
dc.rights.accessRightsopenAccessen_US
dc.subjectVDP::Humaniora: 000::Språkvitenskapelige fag: 010en_US
dc.subjectVDP::Humanities: 000::Linguistics: 010en_US
dc.subjectAndrespråksopplæring / Second language trainingen_US
dc.subjectFransk språk / French languageen_US
dc.subjectNorsk språk / Norwegianen_US
dc.titleLe rôle de la variation dans le développement phonologique: illustration à travers deux corpus d'apprenantsen_US
dc.typeConference objecten_US
dc.typeKonferansebidragen_US


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